Le général Michel Aoun confirme sa fusion dans le projet syro-iranien et trahit ce qui lui reste comme popularité. Il affirme que "la victoire du Hezbollah est une victoire pour le Liban, une victoire de la légalité et annonce un retour à la vie constitutionnelle". Aoun affirme que la lumière sera faite sur les assassinats qui ont eu lieu au Liban ces dernières années. Aoun cherche ainsi à innocenter le Hezbollah et la Syrie des assassinats au Liban, en contrepartie de son élection à la présidence de la République.
Ce qui inquiète le plus les Libanais c’est à cet égard la concurrence entre les deux généraux, Michel Aoun et Michel Sleiman. Car, dans cette perspective, le bras de fer pourrait déboucher sur un conflit qui se règlerait sur le terrain, dans les régions chrétiennes, épargnées - pour le moment, mais pour combien de temps ? - par les violences et par le coup d’Etat mené par le Hezbollah.