Le Hamas palestinien, téléguidé depuis Damas et financé par Téhéran, avait mené son coup d’Etat contre l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas. Moins d’un an après, le Hezbollah, également manipulé par l’Iran et la Syrie, a réédité le même exploit.
Dans les deux cas, le Hamas et le Hezbollah ont préparé l’opinion publique en accusant respectivement Mahmoud Abbas et le gouvernement de Fouad Siniora de vouloir abandonner la résistance, et trahir la cause en vue de conclure la paix avec Israël. En qualifiant Abbas et Siniora de lâches, le Hamas et le Hezbollah ont justifié a priori leur coup de force.
Comme les islamistes palestiniens, le Hezbollah a mené une virulente campagne médiatique à travers sa machine de propagande comprenant la télévision Al-Manar, son journal Al-Akhbar et sa radio Al-Nour. Il a exploité également les médias de ses alliés, NBN de Nabih Berri, NTV de Taïssir Khayyat, et OTV du général Aoun. Il a compté sur les médias syriens et iraniens, sur ceux du Qatar et sur certains journaux algériens. La dernière illustration des mensonges du Hezbollah est la tentative de travestir la réalité à travers le quotidien « Ech-Chorouk », quand ce dernier a évoqué une alliance entre Al-Qaïda et la majorité du 14 Mars. Or, sur le terrain, l’évolution a apporté un démenti catégorique et cinglant aux supputations de l’opposition et a permis de constater l’inexistence de la milice de Hariri, et l’absence de toute présence d’Al-Qaïda.