Journée d'étude à Rabat sur ""la peine de mort entre la réglementation juridique et les appels à l'abolition""
Le Centre Marocain des Droits de l'Homme (CMDH) a organisé, samedi à Rabat, une journée d'étude sur le thème ""la peine de mort entre la réglementation juridique et les appels à l'abolition"".
Intervenant à cette occasion, le président du CMDH, M. Khalid Cherkaoui Semmouni a affirmé que le centre, en tant que membre du mouvement de défense des droits de l'Homme, soutient la position appelant à l'abrogation de la peine de mort de la législation marocaine.L'abolition de la peine de mort permettra au Maroc d'occuper un rang privilégié aux niveaux arabe et international en matière de respect des principes de droits de l'Homme tels que reconnus mondialement, a indiqué M. Cherkaoui Semmouni lors de cette rencontre marquée par la présence de représentants du ministère de la justice et du Conseil consultatif des droits de l’homme.
M. Semmouni a indiqué que l'organisation de cette journée intervient dans le cadre de la mise en oeuvre de la recommandation de l'Instance Equité et Réconciliation (IER) relative à l'abolition de la peine de mort et pour répondre aux appels des organismes de défense des droits de l'Homme dans ce domaine. Elle constitue également, a-t-il ajouté, une contribution du CMDH dans le débat autour de la question de la peine de mort.Les différentes interventions lors de cette journée ont révélé l'existence de deux courants, l'un appelant à l'abolition de la peine capitale et l'autre plaidant pour son maintien.Les défenseurs de l'abolition estiment que la peine de mort ne constitue ni la sanction idéale ni un moyen efficient de répression publique ou privée, alors que les autres plaident pour son maintien en cas de crime grave en vue de préserver la stabilité et la sécurité de la société.Pour sa part, le représentant du ministère de la justice, M. Abdelmouniim Oqba a affirmé que la peine de mort est étroitement liée à la politique pénale en vigueur dans chaque pays, précisant que durant la période 1982-2006, 130 condamnations à mort ont été prononcées, dont deux seulement ont été appliquées (1982 et 1993), ce qui, a-t-il estimé, dénote une certaine souplesse dans l'application de cette sentence.Le ministère de la justice a organisé, en décembre 2004 à Meknès, une rencontre sur le thème ""Politique pénale au Maroc: Bilan et perspectives"" qui s'est penchée sur la peine capitale et a recommandé une abolition progressive, a indiqué M. Oqba.Plusieurs questions ont été abordées lors de cette journée, notamment ""la peine capitale à la lumière de la législation marocaine et des conventions internationales des droits de l'Homme"", ""Peine de mort entre abolition et maintien"" et ""Appels à l'abolition de la peine de mort à travers le réseau marocain contre la peine de mort"".
Le Centre Marocain des Droits de l'Homme (CMDH) a organisé, samedi à Rabat, une journée d'étude sur le thème ""la peine de mort entre la réglementation juridique et les appels à l'abolition"".
Intervenant à cette occasion, le président du CMDH, M. Khalid Cherkaoui Semmouni a affirmé que le centre, en tant que membre du mouvement de défense des droits de l'Homme, soutient la position appelant à l'abrogation de la peine de mort de la législation marocaine.L'abolition de la peine de mort permettra au Maroc d'occuper un rang privilégié aux niveaux arabe et international en matière de respect des principes de droits de l'Homme tels que reconnus mondialement, a indiqué M. Cherkaoui Semmouni lors de cette rencontre marquée par la présence de représentants du ministère de la justice et du Conseil consultatif des droits de l’homme.
M. Semmouni a indiqué que l'organisation de cette journée intervient dans le cadre de la mise en oeuvre de la recommandation de l'Instance Equité et Réconciliation (IER) relative à l'abolition de la peine de mort et pour répondre aux appels des organismes de défense des droits de l'Homme dans ce domaine. Elle constitue également, a-t-il ajouté, une contribution du CMDH dans le débat autour de la question de la peine de mort.Les différentes interventions lors de cette journée ont révélé l'existence de deux courants, l'un appelant à l'abolition de la peine capitale et l'autre plaidant pour son maintien.Les défenseurs de l'abolition estiment que la peine de mort ne constitue ni la sanction idéale ni un moyen efficient de répression publique ou privée, alors que les autres plaident pour son maintien en cas de crime grave en vue de préserver la stabilité et la sécurité de la société.Pour sa part, le représentant du ministère de la justice, M. Abdelmouniim Oqba a affirmé que la peine de mort est étroitement liée à la politique pénale en vigueur dans chaque pays, précisant que durant la période 1982-2006, 130 condamnations à mort ont été prononcées, dont deux seulement ont été appliquées (1982 et 1993), ce qui, a-t-il estimé, dénote une certaine souplesse dans l'application de cette sentence.Le ministère de la justice a organisé, en décembre 2004 à Meknès, une rencontre sur le thème ""Politique pénale au Maroc: Bilan et perspectives"" qui s'est penchée sur la peine capitale et a recommandé une abolition progressive, a indiqué M. Oqba.Plusieurs questions ont été abordées lors de cette journée, notamment ""la peine capitale à la lumière de la législation marocaine et des conventions internationales des droits de l'Homme"", ""Peine de mort entre abolition et maintien"" et ""Appels à l'abolition de la peine de mort à travers le réseau marocain contre la peine de mort"".